Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire compte commanditer en décembre prochain une étude sur l’attractivité des territoires. L’objectif étant d’éclairer les décideurs sur les échelles pertinentes d’intervention de l’attractivité en fonction de la diversité des territoires, ainsi que sur les moyens d’articuler les stratégies de renforcement de l’attractivité entre les différents niveaux de territoires.

Améliorer l’attractivité des territoires. C’est l’objectif du ministère de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire qui compte lancer le 9 décembre prochain une étude sur les territoires et l’attractivité. Objectif, enrichir la réflexion sur les interactions entre les politiques publiques visant l’amélioration de l’attractivité des territoires et les objectifs de l’aménagement du territoire fondés sur les principes de l’unité nationale, d’intégration, d’efficacité économique et de solidarité territoriale. «Il s’agit d’éclairer les décideurs sur les échelles pertinentes d’intervention de l’attractivité en fonction de la diversité des territoires, ainsi que sur les moyens d’articuler les stratégies de renforcement de l’attractivité entre les différents niveaux de territoires (national, régional et local)», explique le ministère. Selon ce dernier, l’attractivité territoriale est devenue actuellement un enjeu majeur des politiques de développement territorial. 

Dès lors, il est important de clarifier la notion de l’attractivité des territoires et d’identifier les déterminants de cette attractivité et leur évolution. Il est également question de s’interroger sur l’importance de cette notion pour les territoires dans le contexte actuel et ses implications sur les politiques et stratégies des acteurs publics nationaux et locaux. «L’attractivité, loin de revêtir un caractère absolu, constitue au contraire une notion relative (dans le temps et dans l’espace) et synthétique parce qu’elle combine attractivité nationale (par rapport à des critères globaux), attractivité méso-économique (les atouts du territoire par rapport à un type d’activité donnée) et enfin l’attractivité microéconomique locale (la capacité d’un territoire à répondre aux besoins d’une entreprise qui a un projet précis)», souligne le ministère. Selon ce département ministériel, avec la mondialisation et la globalisation qui a conduit à un mouvement de délocalisation, la notion d’attractivité des territoires est devenue un leitmotiv de tous ceux qui s’intéressent aux territoires, à l’économie, au social et à l’évolution des sociétés, du local au mondial. «La grande mobilité des facteurs de production, mais aussi des innovations, des idées ou des modes, a des conséquences très concrètes pour un territoire quel qu’il soit, une petite ou une grande agglomération, un territoire rural, une région ou un État, rien n’est acquis et la compétition est généralisée pour attirer et ancrer investisseurs, producteurs ou encore main-d’œuvre qualifiée», indique l’Urbanisme. 

Source: Le Matin éco - le:23/11/2016